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Mystix Thrillers devient...

Pensées Critiques !

Mon nouveau blog, aidé par un ami, qui rassemble à présent mes autres passions !

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jeudi 15 décembre 2011

Les visages de Jesse Kellerman



LU :
du 13 au 23 juillet 2011


PRÉCISIONS :
Éditions Point Deux
772 pages
2011
VO : The Genius [2008]


DESCRIPTIF :

Je m'appelle Ethan Muller, je suis galeriste et je vis à New York.
Ma prochaine acquisition : l'œuvre d'un artiste anonyme.
Un génie. Et peut-être bien, aussi, un fou sanguinaire.

AVIS EXPRESS :

J’ai été très intéressé par toute cette histoire, malgré le rythme particulièrement lent de l’intrigue notamment pendant les interludes, et la notation très trompeuse de ‘Thriller’ que l’on peut trouver sur la couverture et la plupart des sites Internet ! L’enquête d’Ethan Muller est assez prenante, et les interludes sont assez intrigants. De plus, les personnages ne sont pas délaissés pour autant puisqu’on a le droit, pour notre grand plaisir, a un paquet de détails sur chacun. En fait, il y a un certain rythme qui nous entraine, et le style de l’écrivain n’y est pas étranger. Malheureusement, la fin est plus lourde qu’autre chose, riche en révélations, mais surtout en une narration pesante, qui prend totalement le pas sur les dialogues et péripéties et bouscule légèrement l’équilibre du roman. Malgré ça, la fin est assez sympathique, prouvant que Kellerman aura pensé au moindre détail, et termine une histoire un peu soporifique, mais qui aura su tromper et dérouter le lecteur aux bons moments.

VRAIMENT ? VOUS VOULEZ DES DÉTAILS ?

Ce roman est écrit à la manière d'un témoignage, dont l'auteur serait donc le narrateur Ethan Muller. Rapidement se forme une alternance entre cette narration formée de 22 chapitres et 8 interludes sur la lignée Muller depuis 1847. Ces derniers constituant 1/3 du roman, on se demande rapidement le lien avec toute l'histoire.

Il est certain que ces interludes ne charmeront pas la majorité d’entre vous. Tantôt instructifs, tantôt si divergents du reste de l’histoire qu’on cherche en vain le rapport, ils composent régulièrement d’assez peu agréables parenthèses. Et, de manière encore plus regrettable, tous ne prennent pas vraiment leur sens avec la fin du roman. Rassurez-vous, c’est l’accro aux purs thrillers qui parle, je m’avancerai même à dire que ce sont ces petites escapades dans le passé qui rapprochent le plus cet ouvrage du roman que du thriller qu’on nous promet…

A côté de ça, il y a ce que je classerais grossièrement dans les points positifs. Le style de l’auteur, qui nous embarque assez rapidement dans l’aventure avec sa manière d’aborder le roman (voire extrait). Et les personnages. Ne crions tout de même pas au génie, Jesse Kellerman n’est sans doute pas assez impertinent pour désigner quelqu’un d’autre que le Victor Cracke qu’il dépeint dans son titre original, mais c’est suffisamment rare pour qu’on se permette de le signaler. Voilà donc quelque chose qui m’aura plu, le romancier accorde beaucoup d’attention à ses personnages, d’abord Ethan dont on ne nous cache rien de ses relations sexuelles, familiales, etc., puis ce fameux Victor Cracke qui devient de plus en plus intriguant au fil des pages. Lisez donc pour comprendre, hé, je ne vais pas tout vous raconter !

Un petit détail, pour ceux qui auront lu jusqu’ici, Victor Cracke est l’artiste dont il est question. Je ne révèle rien, son nom apparaît dès le début. Disons juste que ça me permet d’enchainer sur un autre point fort de ce roman : il est imprévisible. L’intrigue nous perd souvent dans quelques histoires parallèles aussi importantes que distrayantes de l’affaire principale, et ça ne fait que renforcer le doute. Qui est ce Victor Cracke ? Est-ce vraiment l’auteur de l’œuvre ? Et où va-t-il débusquer les modèles à ces étranges dessins ?

Un mot sur la fin en elle-même. Elle a beau être assez pénible pour une succession de révélations et surprises en chaine, elle prouve surtout que l’écrivain possède un sens certain de la narration, semant des détails qui prennent leur sens, montrant que les étrangetés sont bel et bien pensées d’avance, et que tout se relie avec une précision presque déconcertante. Bon courage pour dénicher des incohérences dans ce formidable travail.

Je finis sur quelque chose qui me tient à cœur, et que vous aurez peut-être compris en parcourant ces lignes… NE VOUS FIEZ PAS A LA COUVERTURE ! C’est parfois une bonne chose, en l’occurrence ici on tombe de haut. Si vous êtes un psychopathe, et que vous imaginez que le titre Les Visages cache une histoire assez sanglante, morbide, voire fantastique (qui sait ?), laissez tomber ! (Par contre, vous en trouverez des pas mauvaises en vous baladant sur ce blog). Si vous avez une envie de thriller, riche en tension ou en suspense insoutenable, ce livre n’est pas pour tout de suite ! Pour plus tard, peut-être, car je pense quand même que c’est un roman policier qui mérite d’être lu, qu’il mérite raisonnablement le bruit qu’il a fait. Il restera longtemps dans ma mémoire.

NOTE : 4/5

LE LIVRE ET MOI

J’avoue avoir surtout été charmé par la couverture, et le titre qui l’accompagne. Ce n’est pas pour autant que l’envie de sauter dessus m’est venue. Mais l’occasion s’est présentée par ce Partenariat entre Livraddict et les Éditions Point Deux, que je remercie, autant pour le partenariat en question que pour leur patience (je suis très très … très en retard, et je m’en excuse infiniment).

Cela aura aussi été mon premier livre de ces éditions, et je dois avouer que (hormis le prix un peu élevé) je suis charmé. J’appréhendais ces pages très fines, ce format si réduit, au final j’ai eu du plaisir à le tenir en main (bon ok, il faut s’habituer mais ensuite c’est chouette) j’ai eu la chance de le tester dans une période qui m’a fait beaucoup voyager (ça rentre dans la poche, c’est génial !!) et je trouve donc l’idée vraiment intéressante. L’expérience est quand même à retenter, car pour l’instant je préfère quand même le format standard…

LE LIVRE ET LE MONDE :

Ce roman a réussi le Grand Prix des lectrices de Elle 2010 et a été élu Meilleur thriller de l’année par le Guardian.

EXTRAIT :

« Et merde. Je m’étais promis de faire un effort pour ne pas parler comme un sale con prétentieux. Il faut que je fasse plus roman noir ; en tout cas j’aimerais bien. Mais je ne crois pas que ce soit mon truc. D’écrire par petites phrases hachées. D’employer des métaphores graveleuses pour décrire des blondes sensuelles. [...] Je n’y arrive pas, alors pourquoi me forcer ?
Nous n’avons chacun qu’une histoire à raconter et nous devons le faire comme ça nous vient naturellement. Je ne porte pas de flingue ; je ne suis pas coutumier des bagarres ou des courses-poursuites en voiture. Tout ce que je peux faire, c’est dire la vérité, et, en vérité, je suis peut-être bien un sale con prétentieux. Peu importe. Je n’en mourrai pas. »


Ce passage appartient aux sept premiers paragraphes du livre, qui ressemble assez à un prologue. C’est la première tromperie, car à vrai dire, nous sommes déjà dans l’action. Je trouve que c’est une manière formidable de plonger directement le lecteur dans le vif du sujet. De plus, il illustre assez bien une idée dont j’ai beaucoup parlé avant qui est l’écart certain entre ce roman et l’idée générale qu’on se fait d’un thriller. L’auteur le dit lui-même ! Pas de courses-poursuites, de truands et de flics pourris. Vous êtes prévenus.

mercredi 20 juillet 2011

Hunger Games, tome 1 - Suzanne Collins


Lu :
du 22 au 31 mai 2011

Précisions :
Editions Pocket (Jeunesse)
399 pages
2009
Vo: The Hunger Games

Synopsis :

Les Hunger Games ont commencé. Le vainqueur deviendra riche et célèbre. Les autres mourront...
Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

Mon avis :

Ce roman se décompose en 3 parties et 27 chapitres. Il est le premier d'une trilogie, et fait penser déjà à de nombreuses oeuvres de fictions du même principe. Mais au delà d'un petit manque d'originalité, le talent de l'écrivain assure le plaisir au lecteur...

La première partie commence doucement. Elle pose les bases de ce monde imaginé par Suzanne Collins, 12 districts ayant chacun leurs particularités qui tirent au sort 2 "tributs" pour participer aux célèbres Jeux de la faim. Certains s'ennuieront, je l'ai trouvé vraiment intéressante et bien construite.

Mais ce qui fait le charme de ce livre est la deuxième partie, les jeux. Ce huis-clos dans l’arène, où les alliances se forment, les concurrents tombent un à un et notre héroïne tente de survivre avec ses capacités. Pour finir sur une conclusion plus riche en émotion qu'en action, mais dont il ne vaut mieux rien dévoiler.

Tout cela est palpitant, la partie dans l'arène est plus stressante que je l'avais imaginée pour un roman jeunesse ! Le monde est captivant et ce roman a tout pour être vraiment excellent. Jusqu'à la fin.

La fin des jeux est assez spéciale. Personnellement, je ne l'ai pas du tout aimée. Je parle en particulier d'un évènement précis, qui survient sans raison apparente et que seuls ceux qui l'ont lu comprendront. J'ai eu l'impression que l'auteur, avec la baisse du nombre de participants, ne savait plus vraiment comment s'en sortir.

Mais je dois avouer qu'elle se reprend très bien. Un petit coup de théâtre, et la conclusion termine un très bon roman jeunesse, où la plupart des personnages sont réalistes, et l'action très présente et le style particulièrement fluide.

En bref :

Après une introduction que certains trouveront longue, on rentre dans une histoire complètement addictive, pleine de péripéties. La fin est plus riche en émotion qu'en action, mais constitue une très bonne conclusion à un roman haletant, un très bon roman.

Ma note : 4/5

Extrait :

Quelle impression cela fait-il de vivre dans un monde où la nourriture apparaît sur simple pression d'un bouton ? A quoi utiliserais-je les heures que je consacre à courir les bois si ma subsistance était assurée aussi facilement ? Que font-ils de leurs journées, ces gens du Capitole, à part orner leur corps et attendre une nouvelle cargaison de tributs pour se distraire par le spectacle de leur mort.

Anecdote :

C'était une lecture commune en compagnie de Aurélie., Belledenuit, bubblegirl67 Bykiss, Elise, Malorie57, Melisende, NiThOuxx, nnenetth, Rose, samlor, Splash18 et Tousleslivres.

dimanche 17 juillet 2011

Le Livre sans nom - Anonyme




Lu :
du 4 au 7 juillet 2011

Précisions :
Editions Livre de Poche
500 pages
2011
VO: The Book with no name

Synopsis :

Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.

Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'oeil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année !

Mon avis :

Après un début de publication sur internet, ce roman a connu l'impression et a créé un buzz du fait de l'anonymat de l'auteur, même aujourd'hui après un troisième tome publié. Pourtant, ce n'est pas cela qui m'a attiré. Je voyais juste ça comme un coup médiatique, et je suis donc resté a distance de toutes cette agitation. Jusqu'à ce que j'entende une comparaison avec Tarantino.. Je suis fan de Tarantino.

Effectivement, on retrouve clairement dans ces 65 chapitres cet esprit. Dès les premières pages en fait. J'ai surtout pensé a Kill Bill puis a Une nuit en enfer, et enfin a Reservoir Dogs, lorsque chacun tient en joue quelqu'un d'autre. Sans compter l'ambiance globale à la Pulp Fiction. Et au milieu de ça, nous sont proposées des dizaines de références ou d'allusions directes a des films de tous genres. J'étais aux anges.

Seulement, on a beau être très friand des scènes complètement décalées, ou des longs dialogues stressants, il y a rapidement une impression de too much dès le début. Le sang coule et les cadavres s'empilent sans qu'on soit réellement dans le contexte. J'ai vite cru qu'on n'aurait jamais le temps de s'attacher a des personnages.

Ca donne une impression de déséquilibre, car effectivement dès que tout cela se tasse, on sent qu'il y a plus de potentiel. Bien que ça ne vole pas haut quand même. Et pourtant, j'avais encore de l'espoir. C'est au bout de 70 pages que j'ai compris que c'était vraiment, vraiment du grand n'importe quoi !

Ce déséquilibre est accentué par la qualité de certains passages particulièrement excellents par rapport a la médiocrité de chapitres vraiment lourds !.. Effets de style ratés, explications nous prenant pour des débiles, et autres foirages totals, font tâches a coté de belles scènes jubilatoires.

Puis au final, il y a quelque chose dans la manière dont nous est présenté le roman qui nous donne envie de tout excuser a ce mystérieux auteur. De laisser passer, et juste savourer les moments soignés. On lui pardonne n'importe quelle incohérence, les apparitions inexplicables de nouveaux personnages pour donner un nouveau souffle a l'intrigue, ainsi que sa révélation finale sans queue ni tête. Tout.

En bref :

Il faut s'attendre a tout dans ce roman, qui hélas ne tient pas la distance malgré des passages mémorables

Ma note : 4/5

Extrait :

"Le Tapioca était un bar qui avait vraiment du caractère. Ses murs étaient jaunes, et pas d'un jaune agréable : plutôt un jaunâtre de fumée de cigarette. Rien d'étonnant à cela : l'une des nombreuses règles tacites du Tapioca était l'obligation, pour l'ensemble de la clientèle, de fumer. Cigares, pipes, cigarettes, joints, narguilés, cigarillos, bangs, tout était autorisé, excepté ne pas fumer. Ne pas fumer était tout à fait inacceptable. Le fait de ne pas boire de l'alcool était aussi considéré comme un péché, mais le plus grand des péchés, c'était d'être un inconnu dans ses lieux. Dans ce bar, personne n'aimait les inconnus. Les inconnus n'apportaient que des problèmes. On ne pouvait pas se fier à eux."

Anecdote :

C'était un partenariat entre les éditions Livre de Poche et Livraddict, que je remercie pour m'avoir fait découvrir ce roman survolté.

mardi 12 juillet 2011

Sondage #2

Je vous présente aujourd'hui les résultats du second sondage mis en place au mois de juin.



Ainsi donc, au milieu des lectures déjà pressantes ou non mais déjà prévues, c'est Chattam que je retrouverai grâce à vous, en lisant le second tome de la Trilogie du Mal, In Tenebris. Rendez-vous vers le 30 juillet pour mon avis.

Et si ça intéresse quelqu'un, on pourrait peut-être le lire en LC ?

Mystix

dimanche 3 juillet 2011

Fablehaven, tome 1 de Brandon Mull




Lu :
du 01 au 03 juillet 2011

Précisions :
Éditions Nathan
341 pages
2009

Synopsis :

Depuis des siècles, les créatures fantastiques les plus extraordinaires se cachent dans un refuge secret, à l'abri du monde moderne. Ce sanctuaire s'appelle Fablehaven. Kendra et Seth ignorent tout de ce lieu magique, dont leur grand-père est pourtant le gardien. Un jour, ils découvrent l'incroyable vérité : la forêt qui les entoure est peuplée d'êtres fabuleux - fées, géants, sorcières, monstres, ogres, satyres, naïades...

Aujourd'hui, l'avenir de Fablehaven est menacé par l'avènement de puissances maléfiques. Ainsi commence le combat des deux enfants contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille... et rester en vie.

Mon avis :

Comment ne pas être attiré par cette couverture ? Très soignée, elle m'avait poussé à acheter ce roman il y a quelques temps déjà. Puis je me suis décidé à le lire, motivé par une lecture commune. Alors?

Ça commence gentiment. On suit les jeunes protagonistes, Seth et Kendra, qui arrivent chez leur grands-parents, et découvrent donc leur demeure. Pas très enthousiastes, ils commencent déjà à compter les jours. On a juste quelques mystères à se mettre sous la dent.

Après cette introduction, qui ne m'a pas déplu, arrive l'étonnante découverte jusqu'au tournant de l'intrigue, une nuit particulière. Je dois avouer que j'étais assez captivé pour être un peu angoissé à certains moments rien qu'en imaginant les bruits potentiels.

Evidemment, rien ne se passe comme prévu, et les ennuis commencent. Avec tout le suspense et l'action que cela engendre. Et là, on est derrière nos deux héros. On voit ce qu'ils vont faire, on espère le mieux.

Malheureusement, j'ai trouvé la fin assez bâclée. Tout est précipité, et un peu désordonné. L'intervention de Kendra et surtout de ses renforts est un peu facile à mon gout. C'est dommage.

Tout le reste est correct, quoiqu'un peu trop jeunesse. Ça aurait sans doute pu être excellent à mes yeux sans ces petits défauts et quelques autres détails. Comme le fait qu'il n'y ait pas vraiment de sacrifice. De plus, le même schéma est utilisé plusieurs fois, règle/ transgression/ conséquence.

Et cela, parce que les enfants sont un peu trop immatures. Pas mal de réactions sont étranges, sauf la fin. D'où le "facile" un peu plus haut. Et les méchants sont survolés. Là est en particulier le côté "jeunesse". Néanmoins, j'attends pas mal de la multitude d'êtres fabuleux. J'ai bien apprécié Hugo par exemple. Les naïades autant que les satyres sont intéressants.

Et l'univers est très original ! Prenons par exemple le moyen utilisé pour découvrir ce monde caché. Pas de spoilers ! Mais quelle imagination ! Bon, par contre, j'ai difficilement lu le passage où les enfants s'occupent seuls de Viola. Mais le reste est assez sympa à découvrir.

En bref :

Un jolie histoire très jeunesse, qui démarre doucement jusqu'à des évènements captivants pour aboutir à un final malheureusement plutôt raté.

Ma note : 4/5

Extrait :

Les fondements de la loi sont méchanceté pour méchanceté, magie pour magie, violence pour violence. Les créatures fabuleuses ne vous causeront pas d'ennuis les premières, sauf si vous enfreignez les règles, vous exposant ainsi à leur vengeance. Si vous les harcelez, elles vous harcèleront. Si vous leur faites du mal, elles pourront vous en faire. Si vous utilisez la magie contre elles, elles utiliseront la magie contre vous.

Anecdote :

C'était une lecture commune avec Chtitepuce, Felina, Frankie, isa1977, Korto, livrons-nous, nanet, Plumeline, Simi, SophieLJ, strawberry, Vepug.

Je m'excuse pour mon retard, j'ai même commencé ma lecture après la date prévue. Mais je sais que personne ne me le reprochera. Enfin, je crois.

Pour aller plus loin :

- Fablehaven, tome 2 de Brandon Mull (à suivre)
- Fablehaven, tome 3 de Brandon Mull
- Fablehaven, tome 4 de Brandon Mull

jeudi 16 juin 2011

Karine Giébel

J'aimerai vous présenter aujourd'hui une romancière qui me tient à coeur. Elle sera la première d'une longue liste de biographie / bibliographie à découvrir chez moi une fois par mois..

Pourquoi je commence par elle ? Parce qu'à ce jour, c'est la seule dont j'ai lu toutes les publications. Et parce qu'elle fait partie de mes auteurs préférés quasiment depuis que je l'ai découverte.

Chers lecteurs.. Karine Giébel ! (Tadaam !)

Biographie :

Karine Giébel est née dans le Var, à La Seyne sur Mer, en 1971.
Après une scolarité sans histoire, elle poursuit des études de droit tout en s'essayant à de nombreux métiers différents.
C'est après ces études qu'elle se lance réellement dans l'écriture, en rédigeant un premier polar. Elle parvient à y mettre un point final, et un premier prix en 2005 sera la récompense de beaucoup d'années d'entraînement à l'accomplissement de sa passion.
Elle devient de plus en plus célèbre et se range aujourd'hui dans les rangs des grands auteurs français de thriller.
(sources: rue-des-livres, Editions LdP, Editions Fleuve noir.)

Récompenses :

Terminus Elicius
-> Prix Marseillais du Polar 2005
Les Morsures de l'ombre
-> Prix Intramuros 2008
-> Prix SNCF du polar 2009
-> Prix Derrière les murs

Bibliographie :

2004 : Terminus Elicius (à venir)
2006 : Meurtres pour rédemption (à venir)
2007 : Les Morsures de l'ombre
2008 : Chiens de sang
2009 : Jusqu'à ce que la mort nous unisse
2009 : L'empreinte sanglante (Recueil)

Petit mot personnel :

Karine Giébel ne m'a déçu qu'une seule fois, mais j'ai heureusement eu le temps de devenir fan avant cela. Je serai peut-être passé à côté de beaucoup de joie, d'émotions, d'excellents moments de lecture. Aujourd'hui, je sais que je me précipiterai sur le prochain roman qu'elle publiera.

Et vous ? L'avez-vous lue ? Ses récits vous ont-ils plu ?

lundi 30 mai 2011

Les morsures de l'ombre de Karine Giebel


Lu :
du 20 au 21 décembre 2009
du 02 au 04 mai 2011

Précisions :
Éditions France Loisirs
306 pages
2007

Synopsis :

Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur.
Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal.

Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ?
Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché.
Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Mon avis :

A la lecture du synopsis, on peut penser à Misery de Stephen King. Le maître de l'angoisse mettait la barre très haute, et la romancière s'est posé un véritable défi à vouloir réécrire un tel huis-clos, là où tout amateur de thriller aurait encore la plume de King en tête. Elle a réussi.

Elle a réussi parce que la comparaison s'arrête là.

L'écriture de Karine Giebel est fluide, composée de phrases très courtes. Haletantes. C'est ce qui m'a plu en premier. Dès le prologue, dès les premiers mots, on est plongé dans l'histoire. Derrière les barreaux. A côté de Benoit.

Le huis-clos n’en est pas tout à fait un. On sort de cette prison de temps en temps, notamment pour suivre l’enquête de la police et les collègues de Benoît. Je trouve ça assez dommage, je suis sûr que Karine Giébel aurait pu nous tenir en haleine pendant toute son histoire rien que dans ces quelques mètres carré.

Mais il y a bien évidement une raison à ça. Car nous sont dévoilées de très vilaines choses, qui apportent parfois un nouveau souffle à l’intrigue. Et nous empêchent aussi de trop subir l’oppression de la tortionnaire. Car impossible de ne pas compatir aux malheurs de Benoît. De souffrir avec lui.

La tortionnaire justement. Lydia. «Une femme. Rousse, plutôt charmante.» La romancière nous dresse le portrait d’une femme fatale. Capable d’humanité. Mais aussi d’énormément de cruauté. Plus souvent d’ailleurs. Que veut-elle au pauvre homme ? Lisez pour le découvrir.

L’aspect psychologique est très bien développé aussi. Car quand on n’est pas dans les pensées de Benoît, on a le droit aux confessions de Lydia de l’autre côté des barreaux. Pareil aux abords du commissariat, avec la femme de Benoît notamment. Tous les personnages semblent avoir quelques choses à cacher.

Enfin, la conclusion laisse pantois. J’aimerai tellement vous citer les derniers mots. Les derniers mots et ces points de suspension, qui laissent au lecteur tout le temps de digérer cette aventure. De repenser à la raison de tout ça, aux révélations finales.

En bref :

Un excellent thriller à huis-clos, qui fait parfaitement oublier ses prédécesseurs grâce à une écriture fluide, une intrigue bien menée et une ravissante ravisseuse. A lire d’urgence.

Ma note : 5/5

Extrait :

« Première certitude : je ne suis pas dans ma piaule.
Mais où, alors ? […]
Il tourne la tête sur la droite, déclenchant une douleur assassine dans ses cervicales. Et là, il aperçoit…
Les barreaux. […]
Enfermé.
Son cœur s’extirpe lentement de la léthargie. Commence à battre fort. Très fort.
Dans un réflexe stupide, il cherche son arme. Pour se réconforter. Sauf que son holster est vide. Un vide effrayant.
Deuxième certitude : je suis dans la merde… »

D’autres avis :
Mya Rosa

samedi 28 mai 2011

Le sang du temps de Maxime Chattam


Lu :
du 09 au 11 mai 2011

Précisions :
Editions Pocket
468 pages
2005

Synopsis :

Paris, 2005. Détentrice d'un secret d'Etat, menacée de mort, Marion doit fuir au plus vite. Prise en charge par la DST, elle est conduite en secret au Mont-Saint-Michel.

Le Caire, 1928. Le détective Matheson consigne dans son journal les détails d'une enquête particulièrement sordide: des cadavres d'enfants atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage: une goule, créature démoniaque, serait à l'origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle.

A première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant...
La vérité se cache dans ces pages. Saurez-vous la retrouver ?

Mon avis :

Maxime Chattam ne m'avait jamais déçu jusqu'à présent, du moins pas vraiment. Alors j'ai abordé ce roman confiant, sans savoir qu'il était très discuté, et moins apprécié des fans.

Ça démarre bien, c'est plaisant à lire, on tombe en pleine situation avec déjà plein de questions. Après un épilogue très intrigant. Puis arrive un parallèle plutôt bien amené. On est balancé entre la France d'aujourd'hui et l'Egypte du début du siècle.

Deux problèmes : je n'aime pas vraiment les histoires qui se déroulent à cette période, mais ça c'est personnel, mais j'ai aussi trouvé que les changements de décors étaient souvent mal amenés ! Et puis, bien que ce soit un journal intime qui relie l'héroïne au détective, nous ne lisons qu'une narration rapportée. J'ai trouvé qu'on sortait du contexte.

Si on revient sur l'enquête en elle-même, je n'ai pas été intrigué du tout. Ça frôle le fantastique, comme on le sait maintenant chez Chattam, et ça se termine sur quelque chose d'inintéressant. C'est problématique, quand on pense que c'est censé être la partie la plus intéressante !

Dès qu'un chapitre se terminait, j’espérais que le suivant se déroulerait au Mont St-Michel ! C'est un décor intéressant, et les scènes sont bien intégrés dans le déroulement. Malheureusement, l’héroïne ne m'a pas plus intéressé que ça, et j'aurai bien voulu des énigmes en plus.

Pour finir, la fin. Frustrante ! Non, pas la fin à proprement parlé, j'y reviens tout à l'heure. Mais le fait que nous n'ayons au final aucune réponse à la situation de départ. Soit Chattam nous laisse croire qu'il y a un lien, pour nous tromper, ça a marché avec moi, soit il voulait juste se faciliter la tâche, et penser que nous allions oublier.

Cependant, l'auteur a su trouver une conclusion intéressante. Tout simplement parce que j'adore ce genre de final, et l'état dans lequel ça nous met. Je n'ose pas vous citer quelques désormais grands classiques du cinéma, qui sont mes films préférés, ça gâcherai du plaisir, dans les deux sens. Mais si Chattam avait dû écrire un roman rien que pour moi, ça aurait avec une fin pareille.

Alors voilà, je trouve que c'est du gâchis. Car le développement n'est pas à la hauteur de cette fin. Il aurait très bien pu écrire 50 pages et me sortir la même fin, ça aurait eu le même effet. Je ne dénigre pas son talent (c'est d'ailleurs bien écrit, soulignons-le), je suppose que c'est juste moi qui ne suis pas tombé correctement dans l'engrenage pour apprécier pleinement la conclusion. Si on peut appeler ça une conclusion.

En bref :

Un fin mémorable, mais un développement qui ne donne pas envie de pousser plus loin la réflexion. Dommage !

Ma note : 2/5

Voici une lecture dans le cadre du RDV mensuel de Pimprenelle. Retrouvez tous les billets ici !

dimanche 15 mai 2011

Pile à Lire

Hop hop hop, mise à jour de la PàL (Pile à Lire). Désormais, ce sera le 15 du mois, si rien ne m'en empêche.
Vous en pensez quoi ?

Code : Lecture Communes, Challenges, Prêts, Partenariats

Thrillers / Policiers : (72)

Brown Dan - Da Vinci Code
Bruce Jean - Vous avez trahi
Cain Chelsea - L'étreinte du mal
Chattam Maxime - In ténébris
Chattam Maxime - Le 5e règne
Chase James Hadley - La main dans le sac
Christie Agatha - A.B.C. contre Poirot
Christie Agatha - Cinq petits cochons
Christie Agatha - Le meurtre de Roger Ackroyd
Christie Agatha - Pourquoi pas Evans ?
Clark Mary & Carol Higgins - Le voleur de Noël
Clark Carol Higgins - Par-dessus bord
Coben Harlan - Dans les bois
Collins Suzanne - Hunger Games, tome 1
Dard Frederic - Refaire sa vie
Dard Frederic - Rendez-vous chez un lâche
Dard Frederic - L'homme de l'avenue
Dard Frederic - Des yeux pour pleurer
Dard Frederic - Les salauds vont en enfer
Dard Frederic - Délivrez-nous du mal
Del Toro Guillermo & Hogan Chuck - La lignée
Delalande, Arnaud - Les fables de sang
Faletti Giorgio - Droit dans les yeux
Fielding Joy - Ne me racontez pas d'histoire
Finder Joseph - Paranoia
Follet Ken - Le vol du Frelon
French Nicci - Charlie n'est pas rentrée
George Elizabeth - Enquête dans le brouillard
George Elizabeth - Cérémonies barbares
George Elizabeth - Pour solde de tout compte
George Elizabeth - Mal d'enfant
Giesbert Franz-Olivier - L'Immortel
Giesbert Franz-Olivier - Le Lessiveur
Grafton Sue - K comme Killer
Grafton Sue - R comme Ricochet
Grangé Jean-Christophe - Le vol des cigognes
Grangé Jean-Christophe - Les rivières pourpres
Grangé Jean-Christophe - Miserere
Harris Thomas - Le silence des agneaux
Harris Thomas - Hannibal Lecter
Hayder Mo - Birdman
Indridason Arnaaldur - L'homme du lac
Japp Andrea H - Dans la tête, le venin
James Peter - La mort leur va si bien
James Peter - Prophétie
James Peter - Vérité
Jungstedt Mari - Celui qu'on ne voit pas
Kââ - Silhouettes de mort sous la lune blanche
Kate Lauren - Damnés
Kellerman Jesse - Les visages
Kenny Paul - L'atome sur la gorge
Krentz Jayne Ann - Rien qu'une nuit
Lackberg Camilla - La Princesse des glaces
Laurie Hugh - Tout est sous contrôle
Lehane Dennis - Gone, baby, gone
Lehane Dennis - Mystic River
Lemaitre Pierre - Cadres noirs
McDonald John D. - Piège sans fond
McDonald Patricia - La double mort de Linda
Marsh Ngaio - Un vrai crime d'artiste
Morcet Robert - L'Enfer du jeu
Preston & Child - Le violon du diable
Rule Ann - Partie sans dire adieu
Rushdie Salman - Les versets sataniques
Simenon - L'invalide à la tête de bois
Sire Cédric - L'enfant des cimetières
Souvira Jean-Marc - Le magicien
Thilliez Franck - Fractures
Thilliez Franck - La forêt des ombres
Thilliez Franck - Train d'enfer pour Ange rouge
Thilliez Franck - L'anneau de Moebius
Unger Lisa - Sans issue

Horreur : (30)

Bachman Richard - Les régulateurs
Bachman Richard - Rage
King - Ca
King - Carrie
King - Cellulaire
King - Chantier
King - Charlie
King - Cujo
King - Désolation
King - Différentes Saisons
King - Duma Key
King - Histoire de Lisey
King - Jessie
King - La part des ténèbres
King - La petite fille qui aimait Tom Gordon
King - La tempête du siècle
King - La tour sombre
King - Le Fléau
King - Le talisman des territoires
King - Les Tommyknockers
King - Les yeux du dragon
King - Minuit 2
King - Minuit 4
King - Rêves et cauchemars
King - Rose Madder
King - Running Man
King - Sac d'os
Masterton Graham - Démences
Wellington David - Zombie Nation
Wellington David - Zombie Planet

Fantasy / Bit'Lit / Fantastique : (27)

Bottero Pierre - Ellana
Caine Rachel - Vampire City, tome 1
Diver Lucienne - Rendez-vous avec un Vampire
Frost Jeaniene - Chasseuse de la nuit, tome 2
Frost Jeaniene - Chasseuse de la nuit, tome 3
Hamilton Laurell K. - Anita Black, tome 2
Hamilton Laurell K. - Merry Gentry tome 1
Harris Charlaine - La Communauté du Sud, tome 2
Huff Tanya - Vicki Nelson, tome 1
Moning Kren Marie - Fièvre noire
Moning Kren Marie - Fièvre rouge
Mull Brandon - Fablehaven, tome 1
Robillard, Anne - Les Chevaliers d'Emeraude, tome 2
Rowling J.K. - Harry Potter 3
Rowling J.K. - Harry Potter 4
Rowling J.K. - Harry Potter 5
Rowling J.K. - Harry Potter 6
Rowling J.K. - Harry Potter 7
Rowling, J.K. - Les Contes de Beedle le Barde
Smith LJ - Night World, tome 3
Snyder Maria V - Le poison écarlate
Stiefvater Maggie - Frisson
Stoker Bram - Dracula
Tolkien JRR - Le seigneur des anneaux, tome 1
Tolkien JRR - Le seigneur des anneaux, tome 2
Tolkien JRR - Le seigneur des anneaux, tome 3
Ward Rachel - Intuitions

Science-Fiction (1)

Meyer Stephenie - Les Âmes vagabondes

Jeunesse : (15)

Blyton - Les Cinq détectives et les enveloppes mauves
Coville - Ciel ! Encore un prof extraterrestre !
Farley, Walter - Sur les traces de l'étalon noir
Farley, Walter - Le courage de l'étalon noir
Ferdjoukh Malika - L'Assassin de papa
Gudule - La vie à reculons
Hubert-Richou, Gérard - Pour un cheval égaré
Jansson Tove - L'été dramatique de Moumine
Lowery Bruce - La cicatrice
Mirande Jacqueline - Double meurtre à l'abbaye
Mirande Jacqueline - Beau-Sire, cheval royal
Noguès Jean-Côme - Le faucon déniché
Noguès Jean-Côme - Le voeu du paon
Petit Xavier-Laurent - Le col des Mille Larmes
Von Woerkom, Dorothy - Perle et les ménestrels

Contemporain : (4)

Nothomb Amélie - Ni d'Eve ni d'Adam
Perec George - La disparition
Schmitt E-E - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran
Schmitt E-E - La part de l'autre

Drames : (24)

Andrews Virginia - Aurore
Andrews Virginia - Les secrets de l'aube
Andrews Virginia - L'Enfant du crépuscule
Andrews Virginia - Les démons de la nuit
Andrews Virginia - Avant l'Aurore
Andrews Virginia - Fleurs captives, tome 1 : Le Jardin des ombres
Andrews Virginia - Fleurs captives, tome 2 : Fleurs Captives
Andrews Virginia - Fleurs captives, tome 3 : Pétales au Vent
Andrews Virginia - Fleurs captives, tome 4 : Bouquet d'Epines
Andrews Virginia - Fleurs captives, tome 5 : Les Racines du Passé
Andrews Virginia - La Famille Logan, tome 1 : Melody
Andrews Virginia - La Famille Logan, tome 2 : Le chant du coeur
Andrews Virginia - La Famille Logan, tome 3 : Symphonie inachevée
Andrews Virginia - La Famille Logan, tome 4 : Petite musique de nuit
Andrews Virginia - La Famille Logan, tome 5 : Olivia, la chanson triste
Andrews Virginia - La Famille Landry, tome 1 : Ruby
Andrews Virginia - La Famille Landry, tome 2 : Perle
Andrews Virginia - La Famille Landry, tome 3 : D'or et de lumière
Andrews Virginia - La Famille Landry, tome 4 : Tel un joyau caché
Andrews Virginia - La Famille Landry, tome 5 : D'or et de cendres
Avril Nicole - La disgrâce
Lebret Nathalie - Silences
Mahmoody & Hoffer - Jamais sans ma fille
Robb Maggie - Ma meilleure ennemie

Classiques : (36)

Balzac - La peau de chagrin
Bazin Hervé - Vipère au poing
Bradbury Ray - Fahrenheit 451
Buck Pearl - Le patriote
Camus Albert - La peste
Caroll Lewis - Alice au pays des merveilles
Coelho Paulo - L'Alchimiste
Daudet Alphonse - Lettres de mon Moulin
Maupassant - Une vie
Mauriac François - Le sagouin
Saint-Exupéry Antoine de - Le Petit Prince
Sand George - La Petite Fadette
Steinbeck John - Des souris et des hommes
Steinbeck John - Tortilla Flat
Stevenson RL - L'île au trésor
Zola - La fortune des Rougon
Zola - La curée
Zola - Le ventre de Paris
Zola - La conquête de Plassans
Zola - La faute de l'abbé Mouret
Zola - Son Excellence Eugène Rougon
Zola - L'Assommoir
Zola - Une page d'amour
Zola - Nana
Zola - Pot-Bouille
Zola - Au bonheur des Dames
Zola - La Joie de vivre
Zola - Germinal
Zola - L'Oeuvre
Zola - La Terre
Zola - Le Rêve
Zola - La Bête humaine
Zola - L'Argent
Zola - La Débâcle
Zola - Le Docteur Pascal
Zola - Thérèse Raquin

Théâtre : (1)

Shakespeare - Roméo et Juliette


Total : 212 210

Aargh, beaucoup trop de livres.
Si n'importe lequel de ces titres vous amènent à proposer une lecture commune, j'accepterai avec joie. Tout est bon pour faire baisser sa PàL ^^

Mystix

mercredi 4 mai 2011

"Skeleton Creek, T1: Psychose" de Patrick Carman



LU :
du 01 au 02 mai 2011

PRÉCISIONS :
Éditions Bayard Jeunesse
189 pages
2009
VO: Skeleton Creek - Ryan's Journal

DESCRIPTIF :

Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes.
Avec Sarah, ma meilleure amie, j’ai tenté de percer un sinistre secret. J’ai failli en mourir. À présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus faire confiance à personne. C’est à peine si j’ose croire à ce que j’ai vu et entendu.

Depuis que nos parents nous ont interdit de communiquer, Sarah et moi, je suis désespérément seul. Je m’efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. À chacune de ses découvertes, elle m’envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette.

Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité. Mais, nous le savons, rien n’est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme Skeleton Creek.

AVIS EXPRESS :

Un livre qu'on a envie de commencer à peine arrivé entre nos mains, il nécessite tout de même un accès internet constant, afin de visionner les vidéos qui ponctuent le récit. En apparence inoffensives, elles confèrent à long terme une atmosphère particulière, et on se prend rapidement au jeu, oubliant les pirouettes pour n'en garder qu'une lecture plaisante.

VRAIMENT ? VOUS VOULEZ DES DÉTAILS :

Derrière l'affiche que vous voyez au-dessus, et que vous verrez sans doute en magasin, il y a en fait le journal intime du héros. Et ce livre est super bien travaillé. C'est déjà une victoire de l'auteur, ça donne envie de le lire, avec sa couverture et son écriture manuscrite.

Alors on le commence. On s'aperçoit vite que, au-delà de la lecture, on a le droit à des vidéos qui ponctuent le récit. Pour donner un aspect plus vrai encore. Des vidéos tournées par Sarah. Alors oui, il faut lire prêt d'un ordi. Ou pouvoir se payer un smartphone..

Mais si le concept est déjà vu (quoique, publié en 2009, je me demande si il n'est pas plus vieux que Level 26) il est ici diablement bien utilisé. Tout cela donne un réalisme fou à l'histoire.

Le reste, c'est des histoires de fantômes comme on peut s'en raconter pour s'effrayer en étant enfant. Une lecture jeunesse quoi. Mais la fin va au-delà de mes espérances et c'est sans doute pourquoi j'ai vraiment apprécié ma lecture.

Le développement est simpliste, même s'il y a des choses vraiment intéressantes qui parsèment l'histoire. Des choses qui poussent même à continuer. Et puis on se prend au jeu, et ça devient vraiment plaisant. Encore faut-il rentrer dedans, je vous le souhaite.

Par contre, je trouve que l'actrice de Sarah en fait parfois un peu trop, et la doublure lui donne une sale voix digne d'un film d'horreur ou d'un teen movie. Mais ça ne m'a pas gêné de voir les personnages, puisqu'on n'a pas vraiment de description permettant de nous les imaginer.

L'écriture est simple, on va droit au but. L'ambiance d'un journal intime est quand même présente, même si on se demande un peu le but de certains écrits, qui ne collent pas vraiment avec la situation. Les vidéos sont plutôt pas mal, j'avoue que la dernière fait un petit peu flipper.

J'en profite pour vous proposer de faire pause quand l'image saute. On aperçoit de jolies choses parfois...

Tout ça se déroule en moins d'une semaine. Ça se lit en une journée, dans des conditions optimales (ordi et tout). Et c'est vraiment très plaisant. Au point de fermer les yeux sur certains faits étranges, certaines incohérences ou pirouettes. J'attends la suite.

NOTE : 4/5

LE LIVRE ET LA SAGA :

-> Skeleton Creek, Tome 1 : Psychose
- Skeleton Creek, Tome 2 : Engrenage
- Skeleton Creek, Tome 3 : Le Crâne
- Skeleton Creek, Tome 4 : Le Corbeau

vendredi 22 avril 2011

Level 26, tome 2 : Dark Prophecy d'Anthony E. Zuiker



Lu : du 19 au 21 avril 2011

Précisions :
Editions Michel Lafon
2010
367 pages

Synopsis :

Les forces de l'ordre classent les meurtriers sur une échelle de 1 à 25, qui va de l'opportuniste naïf jusqu'au tueur sadique, organisé et calculateur.
Ce que presque personne ne sait, c'est qu'une nouvelle catégorie de meurtrier est apparue. Et qu'un seul homme est capable de les arrêter.

Ses cibles : les tueurs de niveau 26.
Ses méthodes : n'importe lesquelles.
Son nom : Steve Dark.

Mon avis :

J'ai mis ce synopsis pour éviter tout spoil inutile, même infime. Et parce que je trouve vraiment classe cette présentation, qui rejoint celle du premier tome.

Ce tome est plus penché sur Steve Dark, comme le laisse entendre le synopsis. On le suit 5 ans après l'affaire Sqweegel (il va me manquer celui-là), dans une nouvelle poursuite. En effet, les meurtres s'accélèrent sur le territoire américain, présentant tous un certain point commun, et l'ancien agent va se voir presque contraint de reprendre du service et cavaler après ce nouveau Level 26.

Il paraît au premier abord vraiment moins dangereux, et plus crédible. Car effectivement, il n'y a plus cette originalité dans les manières. Celles de Sqweegel, qui était quand même très très surprenantes. Ici, des meurtres "ordinaires", suivant un modus operandi précis, et nous forçant bien évidement à nous interroger sur l'identité du tueur.

Et j'en viens au premier point négatif. Beaucoup, beaucoup trop prévisible. Surtout qu'on a souvent une longueur d'avance sur le héros puisqu'on a un point de vue omniscient, des jolies images et l'accès à des vidéos, pour garder le principe du premier.

Ces vidéos ne complètent pas l'écriture de la même manière que le premier. On suit tout le long une scène du livre qui n'est écrite qu'en un chapitre. Rappelons qu'un chapitre prend au max 5 pages ! Mais j'ai trouvé cette reproduction bancale, pas tout à fait en accord avec le roman. Et puis elle sert surtout à se concentrer un peu plus sur Dark, son passé, son parcours jusqu'ici. Rien d'impératif donc. Vous n'êtes pas obligés de les regarder !

Les chapitres, je l'ai dit, sont toujours aussi courts, avec une petite indication sur le lieu (on voyage beaucoup !) et juste la description de la scène. Ce qui rappelle toujours la construction d'un film. On ne suit pas les personnages entre chaque moment clé, on va droit au but.

Des personnages, on en suit environ 5. Et pas forcément Dark plus souvent, ce qui est surprenant. Ils ne sont pas très recherchés, entre le connard de chef et le journaliste avide d'infos.. Mais complètent plutôt bien l'histoire, et là est le talent de l'auteur. Seul Dark est réellement approfondi, notamment grâce aux vidéos. Et puis, ça aide de le connaître déjà.

Et justement, ça m'a un peu gonflé de le voir réussir tout tout seul. A part la fin, qui laisse son (petit) moment de gloire à un autre personnage, on sent vraiment que "Dark il est trop fort, et les autres c'est de la merde". N'abusons rien. Il a juste eu de la chance ! Moi même, j'aurai très bien pu aller à Venice Beach et comprendre tout ça ^^ (et du premier coup, na!)

En bref, écriture fluide (qui m'a donné l'air dont j'avais besoin au milieu d'un gros roman), toujours agréable à lire, qui nous propose allégrement de jolies descriptions sanglantes, sans prise de tête, et comme je l'espérais, plus intéressant globalement que le premier.

Ma note : 5/5

La saga :
- Level 26, tome 1 d'Anthony Zuiker
- Level 26, tome 2 : Dark Prophecy d'Anthony Zuiker

lundi 11 avril 2011

Sondage #1

Il y a deux semaines, je lançai un petit sondage histoire de vous faire participer un peu à mon blog. Pour ceux qui l'auraient loupé (ou n'auraient pas compris :D ) je vous proposai 5 titres que je comptais lire prochainement. Vous deviez voter pour l'un d'eux, pour me le faire lire plus rapidement.

Voici pour les résultats, pardonnez mon erreur, la deuxième proposition était "La mémoire fantôme"...


Ainsi donc, c'est Level 26, tome 2 qui gagne. Je m'y met donc dans très peu de temps et vous donne rendez-vous le 20 avril pour mon avis et sans doute un nouveau sondage !
Merci !

Mystix

mardi 5 avril 2011

La couleur de la haine de Malorie Blackman


Lu : du 30 déc 2010 au 17 janv 2011

Précisions :
Editions Milan (Macadam)
2006
390 pages
VO: Knife Edge

Synopsis :

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.

Noirs et blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir sons camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine.

Mon avis :

Ce tome avait tout pour plaire. Après une excellente découverte de Malorie Blackman dans Entre chiens et loups, je me suis dit que ça volait encore très haut, que j'allai être tout autant charmé et touché par cette histoire. Puisque ce sont évidement les mêmes personnages, dans le même monde cruel.

Bah non. Certaines parties m'ont bien plu, en particulier le début, puisque ça commence très bien ! Très intéressant, il nous surprend beaucoup. Mais peu à peu ça se dégrade, et j'ai bel et bien été ennuyé pendant une bonne partie de ma lecture.

D'abord, le procédé de l'alternance n'est plus utilisé pareil. Cela complétait l'histoire en précisant les pensées des deux protagonistes. Ici, les personnages sont moins proches l'un de l'autre et ne se croisent que très rarement. Alors au lieu de changer de point de vue, on est baladé d'un bout à l'autre de la ville.

Les déboires de Sephy avec sa fille ne m'ont pas touché. Bien trop pathétiques. Seuls les chapitres de Judd tiennent en haleine, et donnent envie de continuer. Et encore, tout cela est plutôt attendu, tout comme l'histoire de Minerva et son métier de journalisme. Quoique j'ai eu une bonne surprise vers la fin.

Alors peut-être qu'il n'y a plus cette découverte du monde de la romancière, l'univers des Primas et des Nihils. Peut-être que l'intrigue perd de sa puissance de ce fait. Peut-être tout simplement que le premier tome a mis la barre trop haute ?

Toujours est-il que ce tome est bien trop prévisible, et inintéressante. Le tome 1 était absolument parfait. Cette suite semble poussée, même si elle partait d'un bon sentiment et d'une bonne idée.
Déçu !

Ma note : 2/5

lundi 21 mars 2011

13 1/2 de Nevada Barr


Lu : du 12 au 18 mars

Précisions :
France Loisirs
2011
429 pages

Synopsis :

13 1/2 : un juge, douze jurés et même pas une moitié de chance...

Minnesota, 1968. Quand Dylan, onze ans, se réveille dans sa maison couvert de sang, il ne se souvient de rien. Pourtant, tout prouve qu'il vient de massacrer ses parents et sa petite sœur à la hache. Seul survivant : Richard, son frère aîné. Dylan est désormais le célèbre "petit Boucher".

La Nouvelle-Orléans, 2007. Dans une petite ville dévastée par l'Ouragan Katrina vivent sous le même toit deux frères, Marshall et Danny... en réalité Richard et Dylan. Nouveau départ, nouvelle identité, mais qui est qui ? Lorsque Marshall rencontre Polly, mère de deux filles, c'est le coup de foudre. Mais en entrant dans la vie des deux hommes, Polly vient de se jeter avec ses enfants dans la gueule du loup.

Mon avis :

Un synopsis alléchant, un gros coup de pub par France Loisirs, et une mention "avant-première", ça va vite pour donner envie d'un livre. Et c'est ainsi que mon choix du trimestre est fait, et le roman lu quelques jours plus tard.

C'est bien écrit. On plonge immédiatement dans les histoires des différents personnages, de Polly et Dylan principalement. Polly, de nos jours, qui tombe amoureuse d'un homme mystérieux mais tellement charmant. Dylan, en 1968, condamné et placé en maison de redressement pour triple homicide.

En fait, la pression est constante, on comprend vite ce qui lie les deux histoires, mais on se demande si Dylan s'est repenti, si c'est lui qui a laissé Polly sous le charme. Si cet homme qui semble le mari idéal n'a pas d'autres desseins derrière sa séduction. Plein de mystère !

Sauf qu'on finit par s'endormir devant ce combat à distance, les uns contre leurs démons, d'autres contre le mensonge. Tel est bien le but de la romancière pourtant. Mais quand arrivent les révélations, la surprise ne fait pas effet. D'abord, c'est mal amené selon moi, et puis je m'en doutais énormément. Depuis le premier chapitre en réalité.

Alors, oui, très déçu par cette lecture. Mais je ne tire pas un trait sur cette auteure que je découvrais, et qui m'a bien plu à certains moments, mais qui me semble être capable de choses plus passionnantes qu'une banale histoire sans les rebondissements que le résumé laisse entendre.

Ma note : 3/5

jeudi 17 mars 2011

Alex de Pierre Lemaitre


Lu : du 04 au 12 mars 2011

Précisions :
Éditions Albin Michel
2011
393 pages

Synopsis :

Qui connaît vraiment Alex ? Elle est belle. Excitante.

Est-ce pour cela qu’on l’a enlevée, séquestrée, livrée à l’inimaginable ? Mais quand la police découvre enfin sa prison, Alex a disparu.

Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n’oublie rien, ni personne.

Mon avis :

Je dois dire que le style de l'auteur ne m'a pas beaucoup plu au début de ma lecture. Trop de passages oralisés, avec une multitude de phrases averbales, ou bourrées de virgules. Ce roman se divise en trois parties, et ce n'est qu'à l'abord de la seconde que je me suis senti vraiment plongé dans l'histoire.

Attention, je ne dis pas que je m'ennuyais avant cela. La première partie est vraiment angoissante. On alterne les chapitres entre l'enquête de Camille Verhœven (le flic de Travail soigné, occupé à combattre ses démons) et le calvaire d'Alex. Rien de très inventif dans ce kidnapping, juste une longue torture que j'ai plutôt apprécié.

Et puis ça s'enchaine, on comprend bien le désir du romancier en découpant son roman en trois. Trois parties extrêmement différentes. Et toujours plus scotchantes. On éprouve successivement de la compassion, de l'horreur, de la tristesse, et toutes sortes de sentiments contradictoires envers cette même femme.

Mais au final, le synopsis le rappelle, personne ne connait vraiment Alex. Insaisissable. Comme la vérité de toute cette histoire. Imprévisible.

Ma note : 4/5

lundi 7 mars 2011

Mémoires mortes de Patricia Cornwell



Lu : du 17 fev au 04 mars 2011

Précisions :
Éditions Le Livre de Poche
1996
316 pages
VO : Body of Evidence

Synopsis :

Beryl Madison, romancière à succès, a fui l'homme qui la harcèle depuis des mois pour se terrer à Key West. Le manque d'argent la contraint à rentrer à Richmond, le temps qui lui est nécessaire pour vendre sa maison. Juste assez de temps pour ouvrir sa porte, juste assez de temps pour se faire violer et égorger. Kay Scarpetta est perturbée : des témoignages incohérents, des rencontres déplaisantes troublent ses recherches.

Au fond, elle le sait, ni son ancien amant, qui resurgit sous un bien piètre prétexte, ni cet homme de main qu'elle surprend fouillant dans les bureaux de la morgue, ne la mettront sur la bonne piste. En revanche, cette multitude de fibres étranges qu'elle découvre sur le corps ensanglanté de Beryl est cruciale. Des fibres si inhabituelles qu'elle aura du mal à percer leur mystère, mais Kay Scarpetta s'emploie à les faire parler.

Mon avis :

Deuxième tome des aventures de Kay Scarpetta !

On a toujours droit a des personnages a fond dans le cliché, mais au fond je sais à quoi m'attendre avec cette romancière. Et un autre point similaire, je trouve l'idée générale très bonne ! Le principe du meurtre, le mobile, etc.. Évidemment il faut arriver au bout pour comprendre ce que je veux dire. Et ce n'est pas gagné...

Car l'intrigue se développe très lentement. On a pas grand chose à se mettre sous la dent dans la première moitié, à part l'arrivée de Mark. C'est peut-être la seule chose qui donne un peu d'intérêt. Passée la moitié, ça accélère un peu, mais on a plein d'éléments qui au final n'apporte rien à l'histoire.

Pour finir, je revient sur l'écriture qui n'est pas mauvaise, mais parfois maladroite. Ou bien est-ce la faute à la traduction ? Possible.. car c'est bien la première fois que je croise un "malgré que" dans un roman. C'est assez dérangeant.

Dans l'ensemble donc, j'ai été surpris par la fin, mais j'ai trouvé la lecture ennuyante. Je crois que j'arrête la ma découverte de Scarpetta.

Ma note : 3/5

dimanche 16 janvier 2011

Le Grimoire d'Argent de Patricia Briggs


Lu : du 02 au 14 décembre 2010

Précisions :
Editions Milady
2010
383 pages
VO: Silver Borne

Synopsis :

Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances. Après avoir passé les derniers mois à tenter d’échapper aux griffes de la Reine des Vampires, elle découvre que le grimoire des faes est tombé dans de très mauvaises mains : les secrets qu’il renferme sont sur le point d’être révélés. Ce qui n’est pas du goût de tout, le monde.

Non contente de devoir régler cette crise majeure, Mercy a des problèmes personnels : sa maison a brûlé, son ami Samuel file un très mauvais coton et on lui reproche les dissensions apparues au sein de la meute. Elle va devoir faire preuve de la plus grande diplomatie… pas facile quand on est sous pression !

Mon avis :

Le début de ce tome est posé, beaucoup plus que les précédents où Patricia Briggs introduisait les premières péripéties dans les premiers chapitres. C’est compréhensible, le lecteur connaît bien Mercy maintenant, l’auteur préfère ici préciser le fonctionnement des liens de meute, et de la cohabitation entre l’humain et le loup.

Ainsi se posent les problèmes de notre héroïne : quelqu’un tente de l’influencer sous le nez et la barbe d’Adam tandis que Sam a de gros soucis personnels. Pourtant, tout cela s’enchaine à un bon rythme, malgré le peu d’action qui ponctue ce roman. Et lorsque l’absence de Phin, le bibliothécaire, commence à inquiéter Mercy, on est déjà dedans.

Mais au fur et à mesure, j’ai trouvé que le livre manquait de saveur. Pourtant, toutes ces histoires en parallèle ne devraient pas permettre l’ennui. Mais j’étais à deux doigts d’y plonger. Et je pense sincèrement que si ça passe, c’est que c’est le 5e tome, et qu’on aime trop Mercy pour laisser tomber.

Attention petits spoilers. Entre les histoires de kidnapping et de libération tirées par les cheveux, les « méchants » loups qui ne m’ont fait ni chaud ni froid, et les aléas de Sam quasiment inexpliqués, chaque évènement important trouve sa place, sans pour autant faire haleter le lecteur. Je n’ai pas senti le danger ! Je crois que Patricia Briggs craint de faire de mauvais choix, et nous préserve dans nos habitudes de voir Mercy bien entourée etc..

Si vous avez lu jusque là, peut-être pensez-vous que je n’ai pas aimé. Au contraire, ça reste un tome de Mercy, ma saga du moment. Mais ce ne serait pas passionnant de mettre toujours les mêmes points en avant. On le sait, Briggs écrit très très bien, les personnages sont captivants, Mercy est drôle et si attachante, etc.. Reportez-vous autres tomes pour comprendre tout cela, ici je préfère m’arrêter sur ce qui coince.

Bref, je pense quand même que les conditions dans lesquelles je l’ai lu n’ont pas particulièrement aidé et que si je l’avais terminé en 2 jours j’aurai peut-être moins été déçu. Mais on attend si longtemps la suite, qu’on cherche le top. J’espère que Briggs sera capable de nous proposer plus par la suite, car elle peut nous offrir bien mieux compte tenu de son admirable sens de la narration.

Ma note : 4/5
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