Je ne sais pas si je l'ai déjà dit, mais j'adore Karine Giebel.. Du moins les quelques livres que j'ai lu d'elle. Ce roman me satisfera-t-il autant ?
Synopsis :
L'Ancolie, c'est le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide.
Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière. Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité.
Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale...
Mon avis :
J'attendais beaucoup de ce roman, notamment parce que c'est le dernier en date de l'auteur, donc, logiquement, elle devrait s'améliorer, affirmer son style. Nous épater.
Ainsi donc j'entamais le roman ; avec un prologue alléchant. Puis les chapitres s'enchaînent et mon intérêt décroît. Ce livre commençait à m'endormir, je ne parvenais pas à lire un certain nombre de pages d'affilée, non, j'en avais marre. Peut-être était-ce la mauvaise période ? Surtout que c'était pendant l'été (qui ne me réussit pas spécialement niveau lecture)...
Donc j'ai pris mon temps. J'ai tenté de bien rentrer dans l'histoire. Il se trouve que j'y suis parvenu, mais l'action ne me plaisait plus. J'ai trouvé ça trop lent, tout se met en place avec mollesse. L'enquête ne m'intéressait pas. Et le dénouement ne m'a pas énormément surpris.
S'il y a quelque chose que j'ai particulièrement aimé, c'est la conclusion. Disons l'épilogue. A force de dire cela, vous comprendrez à peu près ce qui me plaît chez certains auteurs. En gros, l'audace ?..
J'aime beaucoup le style de Karine Giebel, un style qui réussit aux excellentes Morsures de l'ombre, ainsi qu'à Chiens de sang, mais ici, je crois que ce n'est pas assez haletant pour que ça marche.
Alors certes Giebel m'a déçu, mais ça ne change pas mon opinion sur cette grande romancière. Je serai tenté de dire (peut-être que je me trompe) que Giebel s'est essayé sur quelque chose de plus constructif, plus réfléchis. Non que les précédents soient bâclés, mais y sont privilégiées l'action, et la torture psychologique...
En bref, beaucoup trop mou à mon goût, malgré la belle plume de Karine Giebel, je me suis trop ennuyé. Même les descriptions de la montagne ne m'ont pas entrainées.. Mais j'ai bon espoir quant au prochain sur la liste, Meurtres pour rédemption.
Ma note : 2/5
3 commentaires:
Dommage qu'il soit moins bien...
Connais-tu le défi Littérature policière sur les 5 continents ?
Je ne l'ai pas encore lu. En revanche, je te conseille fortement "Meurtres pour rédemption" du même auteur. Il s'agit selon moi d'un véritable chef d'oeuvre. Il vient d'être réédité.
Bonjour Mystix,
Aîe, Aîe, Aîe, j'adore Karine Giebel, je me fais une joie de lire "Meurtres pour rédemption" enfin réédité par les éditions Fleuve Noir. Il était devenu introuvable, édité confidentiellement par une petite maison d'éditions "La vie du Rail". Celui-là, je te le conseille fortement, même si je ne l'ai pas encore lu, mais à lire tous les billets favorables que dis-je dythirambique le concernant, sûr "c'est du lourd". Quant à "Jusqu'à ce que la mort nous unisse", on ne se refait pas! je vais certainement le lire, malgré ton commentaire un peu tiède. Je te souhaite une bonne rentrée Mystix, à bientôt, amitiés, MIC.
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