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lundi 30 mai 2011

Les morsures de l'ombre de Karine Giebel


Lu :
du 20 au 21 décembre 2009
du 02 au 04 mai 2011

Précisions :
Éditions France Loisirs
306 pages
2007

Synopsis :

Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur.
Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal.

Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ?
Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché.
Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Mon avis :

A la lecture du synopsis, on peut penser à Misery de Stephen King. Le maître de l'angoisse mettait la barre très haute, et la romancière s'est posé un véritable défi à vouloir réécrire un tel huis-clos, là où tout amateur de thriller aurait encore la plume de King en tête. Elle a réussi.

Elle a réussi parce que la comparaison s'arrête là.

L'écriture de Karine Giebel est fluide, composée de phrases très courtes. Haletantes. C'est ce qui m'a plu en premier. Dès le prologue, dès les premiers mots, on est plongé dans l'histoire. Derrière les barreaux. A côté de Benoit.

Le huis-clos n’en est pas tout à fait un. On sort de cette prison de temps en temps, notamment pour suivre l’enquête de la police et les collègues de Benoît. Je trouve ça assez dommage, je suis sûr que Karine Giébel aurait pu nous tenir en haleine pendant toute son histoire rien que dans ces quelques mètres carré.

Mais il y a bien évidement une raison à ça. Car nous sont dévoilées de très vilaines choses, qui apportent parfois un nouveau souffle à l’intrigue. Et nous empêchent aussi de trop subir l’oppression de la tortionnaire. Car impossible de ne pas compatir aux malheurs de Benoît. De souffrir avec lui.

La tortionnaire justement. Lydia. «Une femme. Rousse, plutôt charmante.» La romancière nous dresse le portrait d’une femme fatale. Capable d’humanité. Mais aussi d’énormément de cruauté. Plus souvent d’ailleurs. Que veut-elle au pauvre homme ? Lisez pour le découvrir.

L’aspect psychologique est très bien développé aussi. Car quand on n’est pas dans les pensées de Benoît, on a le droit aux confessions de Lydia de l’autre côté des barreaux. Pareil aux abords du commissariat, avec la femme de Benoît notamment. Tous les personnages semblent avoir quelques choses à cacher.

Enfin, la conclusion laisse pantois. J’aimerai tellement vous citer les derniers mots. Les derniers mots et ces points de suspension, qui laissent au lecteur tout le temps de digérer cette aventure. De repenser à la raison de tout ça, aux révélations finales.

En bref :

Un excellent thriller à huis-clos, qui fait parfaitement oublier ses prédécesseurs grâce à une écriture fluide, une intrigue bien menée et une ravissante ravisseuse. A lire d’urgence.

Ma note : 5/5

Extrait :

« Première certitude : je ne suis pas dans ma piaule.
Mais où, alors ? […]
Il tourne la tête sur la droite, déclenchant une douleur assassine dans ses cervicales. Et là, il aperçoit…
Les barreaux. […]
Enfermé.
Son cœur s’extirpe lentement de la léthargie. Commence à battre fort. Très fort.
Dans un réflexe stupide, il cherche son arme. Pour se réconforter. Sauf que son holster est vide. Un vide effrayant.
Deuxième certitude : je suis dans la merde… »

D’autres avis :
Mya Rosa

4 commentaires:

MyaRosa a dit…

L'un de mes thrillers préférés.

Mic a dit…

Très heureux de savoir que tu as beaucoup aimé ce livre Mystix! Certainement, que je le lirai prochainement une seconde fois. Alors, précipite-toi sur "Meurtres pour rédemption" qui est véritablement son chef-d'oeuvre. Rarement il m'est été donné de lire un polar aussi fort, à l'égal des plus grands... Amitiés, MIC.

Nico a dit…

J'ai moyennement apprécié ce roman, que j''ai trouvé beaucoup moins bon que Misery. Certaines situations sont peu crédibles, le style est fluide mais parfois vulgaire, et bon, cela ressemble quand même un peu trop à Misery: où est l'originalité. Bref, un roman qui se lit certes vite, mais qui s'oublie tout aussi rapidement.

Unknown a dit…

Il est vraiment bien ce live

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