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Mystix Thrillers devient...

Pensées Critiques !

Mon nouveau blog, aidé par un ami, qui rassemble à présent mes autres passions !

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vendredi 18 juin 2010

Christine de Stephen King


Le quatrième de couv’ :

Arnie Cunningham, 17 ans, rachète une superbe Plymouth modèle 1958 à un militaire en retraite, misanthrope et facho qui meurt juste après la transaction. Il ignore que Christine, la voiture, est un être vivant, un zombie de tôle hanté par le fantôme maléfique de son ex-propriétaire, succube qui a phagocyté le malheureux Arnie, devenu désormais son âme damnée.

Dès lors, la voiture va accomplir de terribles massacres, de spectaculaires carambolages et foncer droit sur sa rivale, Leigh, la petite amie d’Arnie, l’autre femme…

Mon avis :

Peut-être qu’un jour je me lasserai de lire du Stephen King. Peut-être… Mais ce n’est pas pour tout de suite…

Mis à part le prologue et l’épilogue, le roman est construit en trois parties, marquée par le changement de narrateur. Ainsi, un point de vue omniscient est encadré par les paroles et pensées de Dennis, le héros.

Il n’y a plus de doute là-dessus, ce roman est culte, le film l’est au moins autant, Christine est une voiture. On l’apprend d’ailleurs dès le prologue. Mais le reste est flou. Il semblerait qu’elle soit douée d’une conscience, qu’elle puisse rouler toute seule, mais au fond on n’en sait pas grand-chose. Et c’est pourquoi je m’attendais à quelque chose de dépassé, limite ringard.
Ha ha ! Il faudra que je perde cette habitude de pré-évaluer les œuvres de King !
Je me fais avoir à chaque fois. Pour mon plus grand plaisir…

D’abord, la simple barrière de la génération ne se ressent pas. L’histoire se passe à la fin des années 70, mais au fond elle pourrait autant s’appliquer de nos jours. C’est peut-être un des secrets de la longue vie de son succès.

Et puis, c’est tout simplement excellent. On a toujours cette montée en puissance du fantastique, de manière qu’une fois l’introduction (parfois un peu longue) passée, on prend son pied ! Toutefois, cette phase de mise en place est plus que nécessaire. King sème ses éléments (notons les nombreuses personnifications de la voiture, mais surtout les tensions qui se dressent entre les personnages), tel qu’on en soit débarrassés et qu’on en prenne plein la vue derrière.

Je me suis beaucoup attaché à Dennis. Leigh me semblait un peu superficielle, et Arnie, par contre, m’a paru exécrable. Ou peut-être est-ce LeBay que j’ai le plus détesté... Faut voir :P
Les adolescents sont assez identifiables à ceux d’aujourd’hui par leur comportement, leurs réactions. Tout comme les adultes d’ailleurs. Et en tant qu’ado, ç’a été un vrai plaisir de suivre leurs mésaventures.

Et la fin.. Ouah ! J’adore la fin. Je m’y attendais. Depuis le début. Mais ça n’empêche que ça décoiffe bien ^^
De tout manière, King ne me déçoit jamais par ses conclusions. C’est une des valeurs sûres de son art, selon moi. Mais c’est vrai que c’est parfaitement ce que j’attendais.
Je suis quand même déçu de n’avoir pas retrouvé l’histoire du compteur. Ca me semblait assez prometteur, et j’ai l’impression que c’est passé à la trappe. Bon, ça reste un détail.

Bref, un des meilleurs livres de Stephen King dans mon échelle de satisfaction. Un des meilleurs livres que j’ai lu, tout simplement.

Ma note : 5/5

Voici une lecture commune avec Antoni et Dup, dans le cadre du Challenge Stephen King de Neph. Filons voir leurs avis.



Informations :

Titre originel: Christine
Date de parution: 1983
Pages: 349

vendredi 11 juin 2010

Jardin fatal de Patrick Cauvin



Le quatrième de couv’ :

Biologiste dans les laboratoires français de la multinationale Rexmond, Alan vit paisiblement entre sa femme Hélène, leur petit garçon et le chat. Le couple s’est pris d’amitié pour Antoine, jeune chercheur fantasque et inspiré, persuadé d’avoir fait une découverte révolutionnaire : le moyen de rendre les végétaux autonomes et sans racines… Amusé et intrigué, Alan accepte d’expérimenter sur un rosier installé chez lui le procédé mis au point par son collègue.

Il ne sait pas encore qu’il vient de faire un premier pas vers le cauchemar. De cette expérience anodine, presque une blague d’étudiant, va surgir un danger terrifiant susceptible de bouleverser les conditions de la vie sur toute la planète. Surtout lorsqu’un lobby militaire et industriel sans scrupule croit avoir trouvé l’arme absolue…

Mon avis :

A la lecture du résumé, je m’attendais à un roman fantastique horrifique (comme je les aime) me rappelant le style et l’imagination d’un Stephen King. Pas du tout !
Ici, passés quelques évènements tragiques, on se penche plutôt vers une sorte d’enquête. On en vient à se demander, tout comme Alan, si ce produit possède de réels pouvoirs, si ce n’est pas une supercherie. Alan se sent manipulé, et le reste du roman va être cette prise de conscience qu’il y a quelque chose d’étrange dans toute cette histoire.

J’aime beaucoup la manière d’écrire de Patrick Cauvin, ainsi que son humour qui ponctue le récit. Mais j’ai un gros problème avec son style.
Le roman est divisé en une multitude de parties, qui possèdent toutes en titre soit le nom d’un personnage, soit le type de récit (« Alan », « Procès-verbal »). Je trouve que c’est une bonne idée, sauf que c’est mal exploité.
Parfois, le personnage dont le nom constitue le titre devient le narrateur, parfois ce personnage n’est qu’une apparition. J’ai eu du mal à m’y retrouver. Au total, on a quatre narrateur différents, mais aucune indication pour nous indiquer un changement. Parfois, c’est raconté comme dans un journal intime, ou un rapport, mais pourtant ca n’en est pas un.
En bref, j’étais parfois perdu.

En plus de cela, on trouve beaucoup de termes scientifiques qui compliquent la lecture. Ainsi, même moi qui m’intéresse beaucoup à la science dont il est question, j’avais des difficultés de compréhension. Alors je n’ose pas imaginer les autres lecteurs.

Pour finir, les évènements s’enchainent trop lentement, et rien n’excite notre curiosité entre ceux-ci. Il est intéressant de suivre l’intrigue pas à pas, mais parfois je lisais sans grand intérêt. Et la fin est décevante par rapport à mes attentes, bien que j’ai adoré le destin du héros dans les dernières pages.

En bref, j’ai trouvé beaucoup trop d’inconvénients, qui ne font que rendre plus difficile la lecture, malgré une écriture qui, je le répète, est très fluide et plaisante.

Ma note : 2/5

Et je remercie Blog-o-book et les éditions Le livre de Poche pour ce partenariat !

jeudi 10 juin 2010

Pars vite et reviens tard de Fred Vargas



Le quatrième de couv' :

Des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris.
A première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.

De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces.
Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...

Mon avis :

Depuis longtemps j'entends parler de cette auteure, aux personnages décalés et aux intrigues pourtant bien ficelées. Un certain challenge m'a décidé à me lancer.

Et c'est une belle découverte. J'ai choisi celui qui me semblait le plus connu, même s'il ne semble pas être le préféré des lecteurs, pour être certain de bien cerné le style de Fred Vargas.

Quand j'y repense, l'intrigue n'a rien pour me séduire, surtout une fois les bases jetées. Une fois, le mystère dévoilé, je n'aurai plus dû avoir le moindre intérêt pour le livre, c'est simplement mes goûts qui font cela.
Et pourtant, la romancière a réussi à placer les quelques éléments qu'il fallait pour exciter ma curiosité. De plus, pas d'action (un petit peu sur la fin, mais très minime), et pourtant, à nouveau, ça ne m'a pas dérangé.

J'en conclut que l'auteur a un véritable don pour me satisfaire, malgré une histoire un peu déjantée. J'ai été très étonné par la fin, et en même temps ravi. Je n'en attendais pas moins du dénouement. Et cette découverte ne va pas s'arrêter la, je vais continuer à lire du Vargas, je suis même déçu de ne pas l'avoir fait avant. Y a-t-il un titre que vous me conseillez ?

Et pour cela, je remercie Pimprenelle d'avoir eu la merveilleuse idée de nous faire découvrir cette dame avec son Challenge Découvrons un auteur.



Ma note: 4/5

mardi 8 juin 2010

Challenge Hasard(eux)

Je viens de trouver via Livraddict, ce Challenge lancé par Galleane.

Il s'agit de lire deux livres dont nous ne savons rien.. ou du moins pas grand chose.

Le principe est de dénicher deux livres de deux genres distincts dont nous n'avons jamais entendu parler, et ne pas en lire le résumé. En ne se fiant donc qu'au titre et à la couverture, il faut lire ces livres et préciser dans un article, la raison du choix, et les différences trouvées entre ce que l'on soupçonnait et l'intrigue véritable.

La challenge durera jusqu'au 31 décembre 2010. Plus de renseignements par ici.

J'ai trouvé l'idée vraiment très sympa, donc j'espère ramener quelques participants par cette petite pub ^^

Mystix

lundi 7 juin 2010

Journal d'un vampire, tome 2 de LJ Smith


Le résumé :

Elena s'est métamorphosée en une créature de la nuit sanguinaire et incontrôlable. Tiraillée entre les frères vampires, plus que jamais ennemis, elle doit aussi affronter un terrifiant adversaire, dont la menace se fait chaque jour plus vive. Tapi dans l'ombre, celui-ci n'attend qu'une chose : déchaîner contre Elena sa furie bestiale... et la vider de son sang !

Stefan et Damon n'ont pas le choix. Ils vont devoir s'allier pour empêcher que la femme qu'ils aiment leur soit de nouveau arrachée. Et il va falloir agir vite ! Car la force maléfique prépare un spectacle apocalyptique où, c'est sûr, personne ne sera épargné...

Mon avis :

Ce deuxième tome démarre sur les chapeaux de roue ! Souvenez-vous la manière dont fini le précédent, le début n'en est que plus palpitant. Et c'est ainsi que continue la première partie, (La Furie). Les évènements s'enchaînent, c'est stressant mais si captivant.. Jusqu'à la chute de la première moitié. Assommante !

Puis débute une seconde partie (Les Ténèbres), plus posée. Basée plus ou moins sur une enquête, on suit les activités des jeunes héros. Mais je me suis senti plus passif, moins impliqué à ce moment. Et la fin, plus qu'attendue, reste tout de même belle à découvrir, bien qu'évasive. A présent, j'attends des explications !

Les personnages ont eu un autre impact sur moi. Est-ce à cause de la série (que j'ai regardé entre les deux tomes) ? Si Elena m'a moins énervé, au contraire Bonnie m'a agacé. La relation entre les frères est toujours aussi fragile, même si la fin rend plus confiant quant à l'avenir. Quoique..

En bref, j'ai vraiment bien aimé ce tome, même si je prends la conclusion plus comme une pirouette de l'auteure que comme une véritable fin. Maintenant, si Lisa Smith a des explications plausibles à nous donner, pourquoi pas. Mais pour l'instant, je reste sur ma faim.. ^^

Ma note: 4/5

dimanche 6 juin 2010

Coeur d'encre de Cornelia Funke


Le résumé :

Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo. Comme lui, elle a une passion pour les livres. Mais pourquoi Mo ne lit-il plus d'histoires à voix haute ? Ses livres auraient-ils un secret ? Leurs mots auraient-ils un pouvoir ?

Un soir, un étrange personnage frappe à leur porte. Alors commence pour Meggie et Mo une extraordinaire aventure, encore plus folle que celles que racontent les livres. Et leur vie va changer pour toujours.

Lire n'a jamais été aussi fascinant, et dangereux.

Mon avis :

Ce monde plein de magie transporte dès la première page. Ce mystérieux étranger qui se fait appeler Doigt de Poussière, qui appelle son père Langue Magique, intrigue Meggie, et nous intrigue en même temps. Et qui est cet abominable Capricorne ?

C'est bien écrit, les personnages sont attachants. Et l'histoire m'a bien fait accrocher.

Mais bien (trop) vite, l'intrigue s'essouffle. Les incohérences affluent. Je ne trouvais plus grand intérêt aux péripéties. Je suivais l'histoire, mais rien ne m'emballait véritablement. Et la fin m'a semble vraiment trop simple. Evidement, il fallait s'y attendre. D'ailleurs, j'ai été étonné que personne n'ait l'idée avant ! Bon ok, c'est un livre pour enfant, mais bon.

Je vais me procurer le deuxième tome, Sang d'encre, et j'espère avoir une agréable surprise. Je rappelle que c'est une trilogie, le troisième tome s'intitulant Mort d'encre. De plus, il existe une adaptation de ce premier tome. Je vais la regarder, et vous en entendrez parler très bientôt sur le blog.

Ma note: 3/5

vendredi 4 juin 2010

Le Neveu du Magicien de CS Lewis

Depuis le temps que je dois lire ce pavé.. Voici tout en douceur le premier tome des aventures du Monde de Narnia de Lewis.


Le résumé :

Un matin, Polly, jouant dans son jardin, fait la connaissance de Digory, son nouveau voisin. Ce dernier est contraint de vivre ici, chez son oncle et sa tante, et avec sa mère malade durant le voyage en Inde de son père. Les enfants vont sympathiser, jusqu'à se lancer des défis et franchir des portes qu'il vallait mieux laisser fermées...

Dans une incroyable aventure, Polly va tout faire pour aider son nouvel ami, qui souhaite plus que tout au monde sauver sa maman gravement malade.

Mon avis :

Cette histoire possède bien les caractéristiques d'un conte: nous sommes quelque part à Londres, "il y a très longtemps". Et comme dans tous les contes, on s'attache aux jeunes personnages, et on les encourage dans leur quête.

C'est simplement raconté, on découvre la création de Narnia, lieu de rendez-vous des prochains tomes. C'est une jolie (et assez courte) introduction (écrite d'ailleurs après la plupart des autres tomes), qui fait partie des tomes non adaptés au cinéma.

J'aurai toutefois préféré que Lewis s'étende un peu plus sur les détails, qu'il approfondisse les péripéties. Je pense au voyage des enfants sur Fledge, ou bien au Bois-d'entre-les-Mondes, (mais j'essaie d'éviter de trop en dire ^^). On ressent aussi beaucoup d'allusions à la religion: Aslan le Dieu sage et protecteur, l'arbre défendu, un pommier étrangement... (n'en dis pas trooooop !)

Bref, une lecture pleine de tendresse et de magie, accessible à tous.

Lecture commune avec: Alexielle, Flof, Lili, Lyra, Meli, Setsuka et Véro.

jeudi 3 juin 2010

Tu pourrais rater intégralement ta vie de Toni Jordan



Le résumé :

Grace Lisa Vanderburg a 35 ans.
Elle compte. Tout. Tout le temps.
Les lettres de son nom. Les pas qui la mènent au café. Les poils de sa brosse à dents. Les graines de pavot sur sa tranche de gâteau. Autant de chiffres qui ordonnent son existence réglée comme du papier à musique.

Quand entre en scène Seamus Joseph O'Reilly, un bel étranger qui n'a pas peur de ses manies, un dilemme ne tarde pas à s'imposer â elle: les chiffres ou la vie ? Pour préserver leur fragile idylle, l'excentrique Grace est-elle prête â perdre le fil de ses additions ?

Mon avis :

J'ai choisi ce livre car je pensais être dans la même position que l'héroïne. Beaucoup moins maniaque, je me surprend souvent à faire l'inventaire de choses futiles, à compter inutilement.

Cela m'a permis de m'attacher plus facilement au personnage. Pourtant, le rapprochement s'arrête là. Car plus que des manies, c'est une véritable maladie qui touche Grace, cette femme pleine de tendresse qui semble se complaire dans son organisation. Tout est coordonné, et d'un point de vue extérieur ça en devient effrayant.

Malheureusement (ou pas), on s'aperçoit vite qu'il est très difficile de changer ses habitudes...

J'ai passé un très bon moment aux côtés de Grace. Ce livre m'a détendu comme j'en avais besoin ces derniers temps, notamment grâce aux nombreuses situations cocasses que ses obsessions provoquent.

Bon, c'est bien beau, mais je me suis aperçu d'une chose, il me semble que c'est la première fois que je lis une comédie de ce genre. Moi ? Un comédie romantique ? Je suis secoué, mais je pense que ça restera un bon souvenir.

Et par la même occasion, je valide (très en retard, je m'en excuse) ma participation au Challenge A la découverte d'un pays d'Evert puisque Toni Jordan (qui signe là son 1er roman) est originaire d'Australie et que cette histoire s'y déroule !
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